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ocre et sec le désert avale l’eau et n’en laisse goute aux vies de passage.
sec, une trace de scorpion s’efface sur la dune, rapide mouvement rectiligne sur des grains de silice brûlant de soleil.
ocre, seul le vent trouble cette immensité de silence et fait trembler les mirages d’oasis verdoyants.
et pourtant elle est assise.
pensive, admirative.
ses fesses quittent le sable laissant la l’emprunte de sa féminité.
l’heure est au départ, reste trop longtemps immobile et le desert te dévore.
un jour c’est arrivé a un homme qui a dû pour guerir y revenir chaque année; finalement le desert l’a mangé.
ce jour, il sera clément et la laissera passer, laissant sa trace rectiligne sur ce sable brûlant de soleil.
tout droit.
rude expérience qu’elle tente seule, face à elle même et à sa souffrance.
tenir.
le desert l’envahie, la bouche croque, la peau seche, les yeux brulent, l’esprit plane à demi lucide.
tenir.
se concentrer à nouveau sur l’orientation, sur le guidon.
les cuisses mordent à chaque saut de rocher qui surgit sous la roue.
et pourtant la nuit froide et scintillante pointe son inimitable crépuscule de lassitude.
abandon.
NON, encore et encore jusqu’au bout de la piste,
remonter et repartir encore et encore jusqu’au bivouac
et puis seulement s’effondrer, anéantie.
dormir.
et demain ?
demain, ça recommence.
Julien Rossignol
© fév 2005
Dans les années 70 le rassemblement des motards parisiens étaient
dans les Hall de Rungis. En effet, les larges allées du marché
constituaient un beau circuit improvisé. Mais ce n’était pas un
circuit en tant que tel et la sécurité n’existait pas. Les
spectateurs se trouvaient sur le trottoir alors que les motos les
frollaient à quelques centimètres sur la chaussée.
Il y avait souvent des accidents et même des morts.
Un vendredi soir de mai 79, un motard a perdu le contrôle de sa
900kawa qui s’est mis a glisser sur la chaussée. La moto a tapé le
trottoir et sa fini sa course contre un réverbert. Malheureusement,
une jeune fille se trouvait là et se trouva écrasé entre les deux.
C’est le dernier décès de Rungis et cette jeune fille s’appelait
Carole. C’est donc en sa mémoire que le circuit de Seine St Denis a
été baptisé ainsi.
Mon mari était là ce soir là.
Elisabeth.